Grosse frayeur!!!!

Publié le par Marielle

Nous somme le 17 février 2005. Voilà quelques jours que nous sommes chez mes parents, à 800 km de notre domicile. Nous devons repartir le soir même par le train de 19h.

Seulement, je me réveille vers 8h avec une gêne sur le côté droit. J'essaye de me rendormir, mais la douleur va en s'accentuant. Mon homme se réveille et je lui explique avoir vraiment très mal... Chaque minute qui passe voit s'intensifier ma douleur.... C'est affreux comme ca me fait mal...

Il faut aller chez le médecin. Ma mère nous y accompagne: elle ne peut pas rester à cause d'un rendez vous médical. Je suis pliée de douleur dans la salle d'attente. Le médecin m'ausculte et au vue de ma grossesse et de ma douleur aigüe m'envoie aux urgences les plus proches en taxi... Je me mords les lèvres pour ne pas geindre de douleur.

Arrivés aux urgences, je suis prise en charge tout de suite: on tente de soulager ma douleur par perfusion avant de m'envoyer faire une échographie... Depuis le début je pense au bébé qui n'a alors que 8 semaines de vie: suis-je en train de faire une fausse couche? Je ne veux pas perdre mon bébé... J'ai peur.

Je me retrouve sur un brancard dans le couloir: la douleur s'atténue... Soulagement: je te voie là sur l'écran et j'entends ton coeur battre pour la première fois. Le médecin me le confirme, ca va, tu es en vie. Mieux tu bouges beaucoup! Il cherche à présent autour: le foie, les intestins, les reins... Il ne voie rien. Il me parle d'un kyste à l'ovaire droit de 25 mm environ. Encore un kyste! Appremment c'est fréquent chez moi puisque j'en ai déjà chasser deux par médicament il y a deux ans. Il n'arrive pas à voir l'appendice par contre...

Au vue des examens, le médecin me met sous antalgiques et me renvoie à la maison avec une prise de sang et une analyse d'urines à faire... Il pense à une infection urinaire ou à un calcul. Il est midi, nous rentrons.

L'après midi se passe et j'ai toujours mal, mais les antalgiques m'aident à supporter la douleur. Mon homme est très inquiet pour moi. Je l'encourage à rentrer comme prévu. Je pensais alors le rejoindre dans le week end...

La nuit se passe. Le matin je vais faire mon analyse d'urines. Puis je retourne aux urgences avec ma prise de sang: il y a bien une infection mais ils ne savent pas où. Nouvelle échographie. Cette fois ci mon appendice est vue et sa taille est "limite". En d'autres termes, il peut y avoir quelque chose ou pas: il faut attendre l'analyse d'urines...

Le lendemain mes analyses d'urines montrent une infection mais elle n'est pas urinaire.... Là j'ai peur: mais alors qu'estce que c'est? On retourne aux urgences. L'imbécile de médecin de la veille est là: il regarde mes résultats. Oui il y a bien un infection mais il me dit qu'on ne m'ouvrira pas comme ca sans savoir... Il faut attendre. Comme demain les urgneces sont fermées, je dois revenir lundi si j'ai toujours mal... Ben voyons!

Nous retournons voir mon médecin de famille. En comparant les deux écho, il note que le kyste a doubler de volume en 24h... Il cherche, s'étonne quon ne n'est pas présenter à un chirurgien... Il appelle finalement un collègue et m'envoie immédiatement en clinique pour un avis.

Une demi heure plus tard, je suis dans le bureau d'un gynécologue. Son collègue chirurgien arrive. C'est l'appendicite, il est formel. Il faut m'opérer tout de suite. Là je demande pour le bébé: ils ne puivent pas me dire... L'anesthésie est un risque même pour moi, alors ils ne peuvent pas se prononcer.

Je sors, je pleure... Quelques mètres me séparent de la clinique. J'appelle mon homme, j'essaye de rester calme mais j'ai peur...

Me voilà dans ma chambre, avec une jeune femme de mon âge qui a été opérée du pied... Mon père part chercher mes affaires. Je dois aller me doucher à la bétadine. Je traverse le couloir avec mon flacon et je me retrouve seule, si seule. Là sous la douche, je ressens une extrême solitude m'envahir. Voilà que je peux perdre mon bébé en plus des risques pour ma propre santé... Pourquoi ca m'arrive à moi? Que va-t-il pouvoir bien se passer à présent. Je pleure. J'ai si peur pour mon petit bout là au chaud dans mon ventre.

Le moment est venu de descendre au bloc. Je reconnaîs le chirurgien et l'anestésiste puis plus rien.

Je me réveille au bloc. On me remonte dans un demi sommeil. Tout s'est bien passer mais que s'est-il passer au juste?

Ce n'est que le lendemain que j'émerge vraiment. Mon père arrive vers 10h. Quelques minutes arpès, le chirurgien arrive dans la pièce. J'ai fait quelque chose de "pas commun" selon lui. Ha bon et c'est quoi? Ben voilà c'était pas une appendicite: "On a dû vous enlever la trompe droite".... Là j'ai dû faire une tête terrible car il s'est empresser de me dire que j'avais toujours mes deux ovaires et qu'il n'avait pas toucher à mon utérus... Ha parce qu'il était en danger? Ben oui ma trompe était morte et avait tournée sur elle même, d'où mes douleurs aigües. Depuis elle saigaint dans l'abdomen et enflammait l'appendice. Du coup ils me l'ont enlever aussi... Ben comme ca je serais plus embêtée...

Je demande pour le bébé... Déjà je me préoccupais plus de lui que de moi...Il me répond qu'il ne sait pas. Quand ils ont ouvert et qu'ils ont découvert le début d'hémorragie interne, leur seule préoccupation a été de me sauver car il y avait bien risque vital...

Je comprends, à demi mot, que j'aurais pu y rester si l'opération n'avait pas été faite à temps... En effet, l'infection aurait pu être fatale, entraîner une septicémie c'est-à-dire un empoisonnement du sang. Je comprends aussi que l'infection aurait pu atteindre l'utérus. Quelques heures d eplus sans soins et j'aurais pu perdre mon bébé et ne plus jamais en avoir d'autres.

Pour le bébé il fallait attendre. Le rendez vous pour l'échographie de contrôle ets fixée au vendredi. Je renter chez mes parents pour ma convalescence.

La semaine se passe. Mon homme a repris le travail mais il s'est arranger pour poser 15 jours de congé rapidement.J'ai le sentiment que tu es toujours là dans mon ventre bien au chaud et que tout va bien.

Vient le jour J. Je rentre dans le cabinet du gynécologue, collègue du chirurgien, qui avait apparemment entendu parler de moi. Mon cas est un cas d'école. Le genre de trucs qu'on ne voit que dans les livres... J'en serais presque flattée...

Il m'explique ce qui s'est passer, me dit tout de suite que mes chances de tomber enceinte ne sont pas réduites de 50%. Ha bon. J'apprends alors que la trompe n'est pas "collée" à l'ovaire comme on pourrait le croire au regard des schémas de sciences naturelles....Non , la trompe est mobile, ca c'est une nouvelle! Et mieux encore, quand elle se retrouve toute seule, elle fait le boulot de la seconde: lorsque l'ovule éclos du côté gauche, elle part le chercher et l'aspire. Quae la natuire est bien faite!!!!

Au plus, attendre une seconde grossesse me prendra un peu plus de temps, amis rien n'est sûr... Après tout, la conception est surtout une question de hasard....

Il m'envoie me déshabiller, m'aide à m'allonger sur la table et commence l'échographie. Je fixe le plafond: je ne veux pas regarder l'écran. Comprenant mon appréhension, il va tout de suite "voir le bébé". "Tout va bien, il est en pleine forme ce bébé!!".... Oh la la, mes peurs s'envolent.

Je regarde l'écran et ne le lâche plus des yeux. Il est là, au beau milieu: petit d'homme minuscule et déjà si bien former...Les mesures correspondent à l'âge de la grossesse.

Je sors soulagée du cabinet: j'appelle de suite mon homme la bonne nouvelle. J'en pleure et un instant il a cru au pire, mais non, tout va bien.

Publié dans Vouloir un bébé

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